La responsabilité criminelle des organisations en matière d'infractions d'ordre économique (The Criminal Liability of Organizations for Economic Crimes)
Canadian Competition Law Review, Vol. 27, No. 1 (Spring, 2014)
57 Pages Posted: 25 Sep 2014
Date Written: May 12, 2014
Abstract
The English version of this paper can be found at http://ssrn.com/abstract=2499521.
French Abstract: L’entrée en vigueur du projet de loi C-45 en 2004 a modifié de manière considérable le droit pénal canadien en matière de responsabilité participative des organisations pour la commission d’infractions criminelles. Les amendements apportés au Code criminel avaient pour objet principal de faciliter la condamnation des organisations suivant la perpétration d’infractions par ses représentants, afin d’inciter celles-ci à prendre davantage de mesures pour protéger leurs employés et le public. D’ailleurs, la jurisprudence récente, plus particulièrement les affaires R. c. Pétroles Global inc. et Canada c. Maxzone Auto Parts (Canada) Corp., démontre que les organisations font désormais face à des risques accrus d’être poursuivies et condamnées au criminel pour les gestes et omissions de leurs représentants, particulièrement pour la commission d’infractions de mens rea subjective prévues à la Loi sur la concurrence et au Code criminel. Bien que les changements apportés au Code criminel datent aujourd’hui de près de 10 ans, ce n’est que récemment que les tribunaux ont été amenés à analyser l’effet et la portée des changements apportés. Au regard de la jurisprudence récente, cet article discute des impacts qu’ont eu les amendements de 2004 en matière d’infractions de mens rea subjective. En outre, cet article analyse et commente la portée des amendements du projet de loi C-45 en matière d’infractions d’ordre économique en ce qui a trait à la responsabilité participative des organisations, à la détermination de la peine et à l’imposition de conditions de probation propres aux organisations.
English Abstract: When Bill C-45 came into force in 2004, it introduced major modifications to the Canadian penal law system concerning the participatory liability of organizations for the commission of criminal offences. The main purpose of the Criminal Code amendments was to facilitate the conviction of organizations further to the commission of offences by its representatives, to induce them to do more to protect their employees and the public. Meanwhile, recent case law developments, more specifically the cases of R. v. Pétroles Global Inc. and Canada v. Maxzone Auto Parts (Canada) Corp., demonstrate that, going forward, organizations will face a greater risk of criminal prosecution and conviction for the acts and omissions of their representatives, especially for subjective mens rea offences under the Competition Act and the Criminal Code. Although the changes made to the Criminal Code are now nearly 10 years old, it was only recently that the courts were called upon to analyze the effect and scope of the changes. In light of recent case law, this article discusses the impacts of the 2004 amendments in terms of subjective mens rea offences. In addition, this article analyzes and comments on the scope of the Bill C-45 amendments as they relate to economic offences and the participatory liability of organizations, the determination of the sentence, and the imposition of probation conditions suitable to organizations.
Note: Downloadable document is in French.
Keywords: competition law, antitrust, criminal law, white collar crime, competition policy, corporate criminal liability, economic crimes, infractions d'ordre économique, droit criminel économique, droit de la concurrence, droit criminel, responsabilité criminelle des entreprises
JEL Classification: K14, K20, K21
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