The Transatlantic Productivity Gap: Is R&D the Main Culprit?
30 Pages Posted: 23 Jul 2015
There are 2 versions of this paper
The Transatlantic Productivity Gap: Is R&D the Main Culprit?
Date Written: November/Novembre 2014
Abstract
English Abstract: The literature has pointed to different causes to explain the productivity gap between the EU and the US in the last decades. This paper tests the hypothesis that the lower European productivity performance in comparison with the US can be explained not only by a lower level of corporate R&D investment but also by a lower capacity to translate R&D investment into productivity gains. The proposed microeconometric estimates are based on a unique longitudinal database covering the period 1990–2008 and comprising 1,809 US and EU companies for a total of 16,079 observations. Consistent with previous literature, we find robust evidence of a significant impact of R&D on productivity; however, using different estimation techniques, the R&D coefficients for the US firms always turn out to be significantly higher. To see to what extent these transatlantic differences in the R&D/productivity relationship may be related to the different sectoral structures in the US and the EU, we differentiated the analysis by sectors. The result is that both in manufacturing, services and high‐tech manufacturing sectors US firms are more able to translate their R&D investments into productivity increases.
French Abstract: L'écart transatlantique de productivité: est‐ce que le R&D est le principal coupable? La littérature spécialisée a identifié différentes causes pour expliquer l'écart de productivité entre UE et les États‐Unis au cours des dernières décennies. Ce texte teste l'hypothèse que la plus faible productivité européenne comparée à celle des ÉU peut être expliquée nonseulement par un investissement plus faible des sociétés en R&D mais aussi par une capacité plus faible de traduire l'investissement en R&D en gains de productivité. Les mesures microéconomiques proposées sont développées à partir d'une base de données longitudinales unique, couvrant la période 1990‐2008, et contenant des données pour 1800 sociétés de l'UE et des ÉU – un total de 16079 observations. En cohérence avec la littérature existante, on confirme l'impact important de la R&D sur la productivité, cependant – à l'aide de techniques de calibration différentes – on découvre que les coefficients de la R&D pour les firmes américaines s'avèrent toujours plus grands et de manière significative. Pour établir jusqu'à quel point ces différences transatlantiques dans le rapport R&D/productivité peuvent être attribuables aux structures des différents secteurs dans l'UE et les ÉU, on analyse séparément les secteurs. On montre que dans le secteur manufacturier, dans les services, et dans le secteur manufacturier de haute technologie, les firmes américaines sont davantage capables de traduire les investissements en R&D en accroissement de productivité.
Suggested Citation: Suggested Citation